Nebel
Sie stehen eng umschlungen
Ein Fleischgemisch so reich an Tagen
Wo das Meer das Land berührt
Will sie ihm die Wahrheit sagen
Doch ihre Worte frisst der Wind
Wo das Meer zu ende ist
Hält sie zitternd seine Hand
Und hat ihn auf die Stirn geküsst
Sie trägt den Abend in der Brust
Und weiß dass sie verleben muss
Sie legt den Kopf in seinem Schoss
Und bittet einen letzten Kuss
Und dann hat er sie geküsst
Wo das Meer zu ende ist
Ihre Lippen schwach und blass
Und seine Augen werden nass
Der letzte Kuss ist so lange her
Der letzte Kuss
Er erinnert sich nicht mehr
La brume
Ils sont étroitement enlacés
Une union charnelle de tant d’années
Là où la mer frôle la terre
Elle veut lui dire la vérité
Mais le vent avale ses mots
Là où la mer s’achève
Elle lui tient la main en tremblant
Et l’a embrassé sur le front
Elle porte le soir dans son sein
Et sait qu’elle doit vivre ses instants derniers
Elle pose sa tête sur ses genoux
Et demande un dernier baiser
Ensuite il l’a embrassée
Là où la mer s’achève
Elle a les lèvres pâles et frêles
Et lui les yeux mouillés
Le dernier baiser date de si longtemps
Le dernier baiser
Il ne s’en souvient plus
NB : En construisant une phrase complète pour la deuxième partie du refrain, j’ai évité les précisions du genre : « Ses lèvres (à elle)…ses yeux (à lui)… » comme on le voit dans des traductions puisque le français, contrairement à l’allemand, utilise le même possessif pour le féminin et le masculin (possesseur). J’en ai aussi profité pour adopter un semblant de rimes embrassées – puisque le refrain de Till ne rime pas tout à fait non plus.
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